La meilleure définition des biotechnologies est « la valorisation du vivant à des fins utiles à l’homme ».
Grâce aux biotechnologies, nous améliorons notre qualité de vie, par des applications dédiées à la santé, la cosmétique, l’agro-alimentaire, l’environnement, ou encore à des solutions alternatives aux matières premières fossiles... Nous pouvons ainsi envisager subvenir aux besoins d’une population mondiale en croissance exponentielle d’ici la fin de ce siècle.

Parce que les bénéfices naturels des micro-organismes sont applicables à tous les marchés.
Greentech, maison mère de Greencell, a égalemement participé à la transformation de l’industrie cosmétique, devenant le fournisseur des 10 plus grandes marques mondiales en ingrédients performants issus du monde végétal. Greencell exploite des micro-organismes à vocation de dépollution, d’alternatives aux pesticides en agriculture, ou encore explore les vastes perspectives du microbiote. Greencell accompagne également l'industrie pharmaceutique, les marques cosmétiques et les acteurs de la dépollution des eaux et des sols, notamment avec des cocktails microbiens spécifiques qui améliorent les performances des stations d’épuration (réduction des odeurs nauséabondes, meilleurs rendements épuratoires, réduction des coûts d’exploitation). « Nous traitons les effluents à partir de levures, de bactéries et de champignons, nous obtenons 30% de boues en moins... A côté du microbiote du sol, dans le domaine de la santé, nous travaillons à partir du microbiote intestinal. En collaboration avec des laboratoires pharmaceutiques, nous pourrons ainsi proposer des solutions contre la maladie de Crohn mais nos travaux de recherche se concentrent aussi sur des maladies neuro-dégénératives comme l'autisme, Parkinson et Alzheimer, en relation avec le microbiote. »

Parce que l’agro-écologie est la nouvelle agronomie.
L’impact de l’agriculture industrielle sur l’environnement, son développement massif face à la nécessité de nourrir la population mondiale est l’enjeu majeur des prochaines années : une nouvelle agronomie s’emploie à innover pour une agriculture durable, respectant la planète et ses ressources. Dans la recherche d'alternatives naturelles à l'utilisation d'engrais chimiques ou de pesticides, notamment deux types de solutions s’affirment : la biofertilisation et le biocontrôle, dont la définition officielle est l'ensemble des méthodes de protection des végétaux qui utilisent des mécanismes naturels. « Ce sont donc tous les produits de substitution à la chimie de synthèse traditionnelle qu’on peut utiliser pour la protection des cultures, c’est une belle façon de lutter contre les maladies de la plante, tout en respectant notre environnement et notre santé », explique Jean-Yves Berthon, PDG. « Chez Greencell, nous sélectionnons des micro-organismes naturellement présents dans le sol et sur les plantes pour développer de nouveaux produits qui, une fois utilisés sur les cultures, permettent de créer un environnement favorable à leur développement tout en les protégeant naturellement contre l'attaque de pathogènes. En matière de produits de biocontrôle, nous sommes parvenus à développer des traitements contre la fusariose du blé, la maladie du bois de la vigne et la sclérotinia du colza.
Parce que le sol est à la croisée des grands enjeux de notre époque.
Les sols, probablement un des biens les plus précieux de l’humanité, sont à la croisée des grands enjeux de notre époque : la sécurité alimentaire, la qualité de la nourriture, de l'eau, de l'air, de l'environnement et du climat

La bonne santé des sols est un enjeu majeur
Une des grandes préoccupations de Greencell. Le microbiote du sol est constitué par l’ensemble des micro-organismes (bactéries, champignons...) vivant dans le sol. On peut distinguer deux types de compartiments : le sol libre de toute influence directe des racines des plantes, et la rhizosphère, c’est-à-dire la zone de sol située à proximité des racines, intimement liée au système racinaire, et sous l’influence du métabolisme de la plante. Les micro-organismes de la rhizosphère entretiennent des relations étroites avec les plantes. Le microbiote du sol joue donc un rôle majeur dans le maintien de la santé des sols à travers un ensemble d’activités et d’interactions complexes avec les plantes. Il contribue à la structuration des sols : par la production de molécules organiques, les bactéries permettent la formation d’agrégats, favorisant l’aération du sol et un passage de l’eau, le rendant plus favorable au développement des plantes. Avec le slogan « des sols sains pour une vie saine » pour sa campagne de 2015, déclarée par les Nations Unies « Année internationale des sols », la FAO (L’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture) voulait sensibiliser la planète entière au fait que les sols, probablement un des biens les plus précieux de l'humanité, sont à la croisée des grands enjeux de notre époque : la sécurité alimentaire, la qualité de la nourriture, de l'eau, de l'air, de l'environnement et du climat.